*
Bonjour chers visiteurs,
Non, non, je ne vous oubliais pas! C'est simplement que le temps me manquait ainsi que le sujet pour écrire sur mon blogue. Mais voilà, hier soir j'ai constaté qu'une de mes lectrices m'avait laissé un commentaire fort agréable et très encourageant et comme je m'y attendais, cela m'a inspiré un nouveau message à vous écrire ce matin. Merci Joanie de m'avoir relancée sur une autre piste... Je vous répondrai, par le fait même, directement Joanie puisque votre commentaire vous concerne personnellement en plus de toucher également beaucoup d'aspirants auteurs.
*
En effet, tout comme vous, quelques personnes m'ont dit avoir écrit des textes pour les détruire par la suite. Eh, oui, vous n'êtes pas la seule! Je ne prétends pas connaître les raisons qui vous ont poussée à prendre cette décision. Mais pour certains, je sais que c'est parfois par déception du résultat de leurs efforts, par gêne que quelqu'un les lise et les juge ou même, tout simplement, sans qu'il ne le réalise pleinement, par manque de confiance en soi.
*
Je comprends les sentiments qui peuvent pousser un aspirant auteur à agir ainsi mais il va sans dire que ce geste n'apporte rien de concret. De plus, si quelque chose vous pousse à écrire, c'est que le goût de l'écriture est en vous et ne demande qu'à surgir. Il faut être indulgent face à ce talent qui ne demande qu'à s'épanouir et ne pas l'étouffer impitoyablement.
*
Je compare souvent l'écriture à la peinture. Comme je peins depuis plusieurs années, de façon tout à fait autodidacte, il m'a fallu beaucoup de persévérance et j'ai dû retoucher sans cesse mes premières toiles. Et même alors j'en étais plus ou moins satisfaite. Mais même si elles m'apparaissaient naïves et très imparfaites, je ne les ai pas jetées. Car à les regarder, alors que mon regard même évoluait, j'apprenais de mes erreurs et je savais lesquelles je ne referais plus. C'est pourquoi je vous dis: Prenez vos essais d'écriture comme autant de pratiques qui vous formeront. On peut apprendre tant de chose de façon tout à fait autodidacte. Lisez, observez et tentez de créer. Ce n'est qu'ainsi que vous évoluerez. Le secret est dans la pratique. Il faut retravailler à plusieurs reprises le texte déjà écrit. Le premier jet ne sert qu'à raconter l'histoire, à mettre les idées en place. Ensuite, il faut, et ce plusieurs fois, remanier les constructions de phrases, cherchez de meilleurs adjectifs, abréger les phrases qui n'en finissent pas, etc... Et surtout, il faut être objectif face à soi-même et indulgent face à nos erreurs.
*
Également, je voulais vous dire merci, chère Joanie, de me faire part de l'intérêt de vos amis envers "Glaces Obscures". Si le coeur leur en dit, je les invite à venir me visiter sur mon blogue et à me faire part de leur opinion. Il me fera plaisir de discuter avec eux.
*
Voilà. J'espère, chers lecteurs et visiteurs, aspirants auteurs, que le sujet de ce message vous aura donné l'élan nécessaire pour vous lancer et surtout pour ne pas céder au découragement qui nous guette parfois. Le métier d'auteur en est un solitaire lorsque l'on se retrouve assis devant son ordi. à tenter d'imaginer une histoire qui emportera (en tout cas, c'est le souhait de tout écrivain) d'innombrables lecteurs à notre suite dans notre imaginaire. Mais lorsque nos lecteurs prennent la peine de nous écrire et de nous dire : "Ne lâchez-pas! On aime vraiment ce que vous avez écrit!" C'est la plus belle des récompenses que l'on puisse imaginer.
*
Je vous donne donc rendez-vous d'ici peu pour un prochain message. Portez-vous bien.
*
Dominique P.