lundi 11 août 2008

Patience, persévérance et perfectionnisme

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Bonjour à tous,
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Je ne peux m'empêcher de partager avec vous mes états d'âmes concercant la saison estivale 2008: Ouach! Quel été mouillé mes amis! Moi qui pourtant aime la pluie, cette fois c'est trop! J'ai l'impression de me liquéfier à force de la regarder tomber. Heureux les jardiniers: Pas besoin d'arroser! Quoique pour les cultivateurs, certaines cultures s'accomodent mal d'autant d'eau. Et quant aux vacanciers, vous avez toute ma sympathie: Quand les vacances sont à l'eau... O.K., O.k... Finalement, c'est peut-être mieux que cela tombe en pluie plutôt qu'en neige... :-)
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Aujourd'hui mon thème portera sur les trois "P": Patience, persévérance, perfectionnisme.
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Évidemment, on ne se connait pas toujours très bien soi-même et si l'on nous pose comme question: "Quelles sont tes principales qualités?", beaucoup auront un véritable "blanc". La plupart d'entre nous sont ainsi: On connait mieux ses défauts que ses qualités. Mais au fond, c'est peut-être simplement qu'on a manqué de "sens de l'observation" et que lorsqu'elles ont été sollicitées, nos qualités sont passées inaperçues. Lorsque j'écris, je ne m'arrête pas à analyser quelles sont les qualités mises en pratique. Mais, lorsque j'y réfléchis par la suite, c'est d'une évidence...
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Par exemple: Avez-vous imaginé un instant le degré de patience et de persévérance que cela demande à un auteur qui s'embarque dans une histoire longue de 400 pages ou plus? Surtout lorsque l'on doit en plus se taper de la recherche? Par exemple, les romans sur fond historique! Les auteurs d'ouvrages de ce genre ont toute mon admiration!
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Bien sûr, on connait le moment où l'on commence à écrire... on sait le nombre d'heures maximales quotidiennes ou hebdomadaires que l'on peut consacrer à l'écriture... et on se fixe souvent une "date limite" pour apposer le mot "fin" à notre manuscrit... Mais tout de même! C'est un travail de longue haleine, où l'on est seul face à nous-même. Où parfois les idées ne viennent pas! Où parfois, elles abondent mais "ZUT"! On est coincé à l'extérieur alors qu'on voudrait s'asseoir devant le moniteur! Bien sûr les lignes, les paragraphes, les pages puis les chapitres finissent par s'accumuler mais souvent pas assez rapidement à notre gré...
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Quant au perfectionnisme, il est tout à fait indispensable. Pour que notre histoire soit la plus cohérente et la plus crédible possible, on se doit de pourchasser impitoyablement les erreurs potentielles et par le fait même, cela exige une relecture constante et attentive. Je vous laisse imaginer à quel point cela peut devenir fastidieux, à la longue...
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Finalement, ce que je cherche à vous dire c'est qu'écrire une histoire c'est bien plus que "raconter quelque chose". Il faut faire preuve du soucis du détail, être impitoyable et sans indulgence face à nos "erreurs humaines", remettre sans cesse le tissage sur le métier. Et quand on croit avoir tout donné de soi, il faut remettre tout ça sur le tapis encore une fois. Je me souviens d'avoir dis à mon éditrice vers la fin des révisions: J'ai l'impression d'être une éponge qu'on a pressée au maximum. Elle s'est mise à rire mais elle a ignoré mes doutes et a su trouver les mots pour me stimuler et pour m'encourager afin que je persévère et que je donne le maximum de moi-même. Merci Annie!
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Au fond, c'est comme n'importe quel travail lorsqu'on aime son métier. Il faut avoir une solide conscience professionnelle afin de donner le meilleur produit possible. Bien sûr, il ne plaira pas à tous car on a tous des goûts différents mais on sait du moins qu'on a donné le maximum. Et l'écriture, c'est également, avant-tout, un travail de création qui nous offre beaucoup de liberté et de plaisir.
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Voilà... C'était un autre petit bout de mon quotidien...
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Je vous dis donc à bientôt pour un prochain message.
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Dominique
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